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BURNING WOMAN - Ep. 4


Mon Burn-out ou comment j'ai appris à respirer (... et pas seulement pour rester en vie)

Ah, le burn-out. On en parle comme d’une de ces expériences mystiques qui vous transforment en une meilleure version de vous-même.

Eh bien, je vais vous dire un truc : je ne me suis jamais sentie aussi humaine — et non, pas dans le bon sens du terme. Mais bon, j’ai appris des trucs, comme la gestion du stress. Ça, c’était une véritable révélation.

 

La gestion du stress et la recherche de soutien : Ou comment respirer est devenu un job à plein temps

Avant mon burn-out, je laissais le stress s’accumuler comme un frigo mal rangé. Je pensais que j’étais forte, que le stress était simplement une partie du "jeu", comme se réveiller tous les jours à 5 heures du matin en se disant que la vie a un sens. Spoiler : "elle n’en a pas quand vous êtes au bord de l’épuisement."

Alors, j'ai dû apprendre à gérer mon stress. Oui, vous avez bien lu, apprendre à respirer. Et croyez-moi, quand on vous demande de respirer, vous réalisez que c’est beaucoup plus difficile que ça en a l’air. C’est presque un travail : inspirer… expirer… et ne surtout pas penser à la pile de trucs que vous devez faire pendant que vous "respirez".

Et puis, bien sûr, il y a eu le yoga. Ah, le yoga. L’idée, c’est de calmer votre esprit, de trouver une paix intérieure. En réalité, c’est surtout une compétition non officielle de souplesse, où vous finissez par vous demander si plier votre corps en deux justifie vraiment d’avoir payé un abonnement à 99 euros par mois.

Mais le plus drôle dans tout ça ? J’ai réalisé que demander de l’aide n’était pas un signe de faiblesse. Imaginez ça ! Moi, demander de l’aide, comme si soudainement je ne pouvais plus tout gérer seule. C’était un choc. Mais voilà, c’est ça le burn-out, il vous force à dire à votre entourage : « Hé, vous savez quoi ? Je suis humaine. J’ai besoin d’aide. Et non, je ne peux pas régler tous vos problèmes et les miens en même temps. »

 

L’importance d’une routine de self-care : Ou comment j'ai appris à aimer ne rien faire (et à ne pas culpabiliser)

Alors, apparemment, "prendre soin de soi" n’est pas juste une phrase qu’on balance dans les magazines de bien-être. Qui aurait cru ? Je pensais que c’était juste une excuse pour prendre des bains moussants et acheter des bougies hors de prix. Mais non, c’est une nécessité absolue.

Désormais, je m’accorde des moments pour moi, et pas seulement pour regarder des séries sur Netfli pendant trois heures en pyjama. Non, je parle de vrais moments de self-care : lire un livre, méditer, faire du sport ou du Yoga, ou, mon préféré, simplement ne rien faire. Littéralement rien. Juste moi, allongée sur le canapé, à fixer le plafond en pensant : "C'est ça, la paix intérieure ? C’est un peu ennuyeux, non ?"

Ces moments sont devenus non négociables. Non négociables. 

Si quelqu’un ose m’envoyer un message pendant l’un de ces moments sacrés, je réponds avec la même énergie que si je repoussais une invasion extraterrestre. Ce n’est pas négociable, point final.

 

Mon nouveau rapport avec le travail : Ou comment j'ai arrêté de penser que mon boulot est ma vie (mais je garde quand même ma tasse "Meilleure employée de l’année")

Après le burn-out, j'ai radicalement changé ma façon de voir le travail. Avant, je me définissais par mes accomplissements professionnels. Je me disais : "Si je ne travaille pas comme une tarée, à des heures pas possibles,  qui suis-je vraiment ?"

Aujourd'hui, j'ai appris à prendre du recul. J’ai réalisé que ma vie ne devait pas tourner uniquement autour de ma carrière. En fait, ma carrière est devenue une partie, et non plus le tout. Oui, j’ai des hobbies, des amis, et un abonnement à la salle de sport que j’utilise… parfois, et surtout, mes salutations au soleil qui ont remplacé mon skotchage au canapé ! si si ...

J'ai aussi mis en place des pratiques pour préserver mon bien-être au travail. Vous savez, des choses comme des pauses régulières. Avant, une pause signifiait une course rapide à la machine à café pour revenir travailler encore plus vite.

Maintenant ? Une pause, c'est un vrai moment. C’est moi, mon thé à la menthe, et un silence absolu. Et je ne vais pas mentir, ça a changé ma vie. Presque autant que cette nouvelle série Netflix que j’ai commencée.

 

Les défis rencontrés sur la voie de la guérison : ou comment j'ai appris que la patience n'est pas mon point fort (et que c'est ok)

Se remettre d’un burn-out, c’est un peu comme essayer de réparer une voiture avec du scotch.

Parfois, ça marche, et parfois, vous avez juste envie de tout laisser tomber et d’appeler un taxi. Il y a des jours où vous avez l’impression de progresser, de retrouver un semblant de vie normale. Et puis, il y a les jours où vous vous dites : "Pourquoi est-ce que je suis toujours fatiguée après trois jours de repos ?"

La frustration, c’est que vous voulez que tout redevienne comme avant. Mais le truc, c’est que ça ne redevient jamais comme avant. Et c’est là qu’il faut accepter que la guérison prend du temps. Beaucoup de temps même.

Je sais, c’est décevant. J’aurais adoré un bouton "reset", mais apparemment, la vie n’est pas un DVD.

 

Conseils pour ceux qui traversent un burn-out : ou comment ne pas écouter les conseils et quand même survivre

Mon premier conseil ? Écoutez votre corps. Pas comme moi, hein. Vraiment, écoutez-le vraiment. Quand il vous dit qu’il est fatigué, ne répondez pas : "Allez, encore une réunion, tu peux le faire." Non, vraiment non, c’est là que tout commence à déraper.

Faites une pause, prenez une respiration (ou deux, si vous êtes courageux), et réalisez que le monde ne s'effondrera pas si vous fermez vos mails pendant 30 minutes. Spoiler : "le monde continue de tourner."

Deuxième conseil ? Demandez de l’aide. Vous n’êtes pas un héros, et même les héros ont besoin d’aide. Regardez Superman. Il a la kryptonite, non ? Eh bien, vous avez le burn-out. Demandez de l’aide avant de finir sous une tonne de stress.

 

Le burn-out, ou comment j'ai découvert que je suis plus humaine que je ne le pensais (et ce n'est pas si mal)

Alors voilà, j’ai traversé le burn-out, et j'en suis sortie vivante. J’ai appris que je n’étais pas invincible, que je ne pouvais pas tout faire, et que c'était parfaitement normal. Le plus important ? Ne plus ignorer les signaux de mon corps. Parce qu’honnêtement, il crie plus fort que moi, et il sait mieux que moi quand il en a marre.

Donc, si vous traversez quelque chose de similaire, rappelez-vous : ce n’est pas la fin du monde. Vous pouvez en sortir plus fort, plus sage, et, surtout, avec une meilleure excuse pour prendre des pauses café ou thé.

Parce que soyons honnêtes, la vie, ce n’est pas seulement travailler. C’est aussi savoir quand dire "Je m’en fiche, je prends un cookie."


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