Le Burn-out ou comment j’ai fini par me rendre compte que je n’étais pas Wonder Woman ( ... et que c'était peut-être OK)
Le diagnostic : la claque monumentale
Alors voilà, il a fallu que je me retrouve dans un cabinet de médecin (très chic, avec des plantes qu'on arrose sûrement plus souvent que moi-même) pour entendre les mots magiques : « Vous êtes en burn-out ». J’ai eu envie de dire : « Oh génial, j’ai gagné quelque chose ? » Non, sérieusement, si j’avais pu choisir un autre mot qu’un truc qui ressemble à un vieux moteur qui claque, j’aurais pris un truc du genre "overachiever syndrome" ou "superwoman fatigue". Ça a plus de panache, non ?
Bref, là, il a fallu que je me résigne. Imaginez la scène : moi, Emily, grande professionnelle, multitâche, sauveuse du monde corporate, admettre que… roulement de tambours… je ne pouvais pas tout gérer seule.
C'était comme annoncer à quelqu’un que Santa Claus n’existe pas. Une pure tragédie.
Après ce coup de théâtre, j’ai accepté de demander de l’aide. Oui, vous avez bien entendu : demander de l’aide. Moi, celle qui pensait pouvoir soulever des montagnes avec un café et trois post-its. Finalement, j’ai pris rendez-vous avec un thérapeute. Ce n'était pas exactement comme aller chez un masseur thaïlandais pour une séance détente, non. C’était plus comme me faire exploser la vérité en pleine face : « Emily, tu as des limites. Et non, tu ne peux pas résoudre tous les problèmes du monde. » Shocking, non ?!
Les leçons que j'ai apprises (ou comment j’ai redécouvert que j’étais humaine)
Le burn-out m’a donné une belle leçon de vie. Non, en fait, c’était plus comme un énorme tableau blanc sur lequel on m’a écrit en lettres capitales : « TU AS DES LIMITES ! ». Dingue, non ?
Avant ça, j’étais une pro du "je gère tout" : la carrière, la vie sociale, la santé mentale, les impôts… tout ça sans même transpirer. Mais la réalité ? J’ai découvert que j’avais des besoins, que j’étais humaine. Oui, oui, HUMAINE. Quelle nouvelle fracassante.
Par exemple, j’ai appris que lorsque mon corps disait : « Emily, je suis fatigué », je ne devais pas lui répondre : « Allez, juste un dernier e-mail ! » Non, ça ne marche pas comme ça. Si votre corps vous dit qu’il en a marre, il faut l’écouter. Sinon, il se venge en vous clouant au lit pendant trois jours, à regarder des séries Netflix que vous aviez juré de ne jamais regarder (oui, j’ai binge-watché Bridgerton, et je ne suis pas fière de ça).
La pleine conscience : ou comment j'ai tenté de devenir zen (et échoué avec brio)
Ah, la pleine conscience. Vous voyez l’idée ? S’asseoir tranquillement, respirer profondément, se sentir en paix avec soi-même. Eh bien, spoiler : ça n'a pas marché tout de suite pour moi.
Au début, j'étais là, assise en tailleur, à me dire : « OK, Emily, concentre-toi sur ta respiration. Inspire, expire… C'est censé être facile, non ? » Mais à la place, mon cerveau me bombardait de questions existentielles : « Ai-je répondu à cet e-mail de Jean-Michel ? Et ce rendez-vous, est-ce que j’ai confirmé ? » Bref, niveau zenitude : zéro.
Mais peu à peu, après avoir tenté de ne pas m'endormir pendant mes séances de méditation (c'est fou à quel point fermer les yeux pendant 30 secondes peut vous emmener direct au pays des rêves), j’ai commencé à prendre goût à ces moments de calme.
Bon, je ne suis pas encore prête à m'enfermer dans un temple bouddhiste pour méditer 24h/24, mais j’ai fait des progrès. Maintenant, je peux au moins tenir trois minutes sans penser à ma liste de courses. C’est un début.
J’ai même essayé des trucs comme le Zazen et le Heartfulness. Vous savez, des pratiques un peu mystiques qui vous font croire que vous êtes en connexion directe avec le cosmos. Bon, pour l’instant, ma seule connexion directe c’est avec mon canapé, mais on progresse, pas vrai ? Et franchement, ça m’a fait un bien fou. Je me suis recentrée, j’ai arrêté de vouloir sauver le monde (ou du moins mon entreprise), et j’ai commencé à... respirer. C’est fou comme c’est utile, la respiration.
L’essentiel ? J’ai appris à être en paix avec moi-même
Bref, cette aventure spirituelle, c'était un peu comme une version de Bridget Jones qui rencontre Le Dalaï-Lama.
Je ne suis pas encore la personne la plus zen du monde, mais au moins, je sais maintenant que je n’ai pas besoin de tout contrôler et de surtout, placer les demandes des autres avant mon bien-être et ma santé mentale.
Il y a des jours où le simple fait de prendre une grande respiration, de boire un thé, faire sonner mon bol tibétain (... qui avant servait plus de déco qu'autre chose) et de regarder un coucher de soleil vaut plus que dix réunions interminables.
Et surtout, j’ai compris que je suis reliée à quelque chose de beaucoup plus grand. Bon, je ne sais pas encore si c’est l’univers, la nature, ou juste mon addiction au café, mais peu importe.
L’essentiel, c’est que je me suis reconnectée à moi-même. Cela n'a pas de prix.
Conclusion ?
Respirez. Respirez. Et surtout .... Respirez.... Profondément ...
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Parce que parfois, la meilleure manière de se reconnecter à soi-même, c’est simplement d’admettre qu’on est un humain... qui adore les cookies.
