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BURNING WOMAN - Ep. 3


Le burn-out  ou comment j'ai découvert le pouvoir magique du mot "Non"  (...et d'autres révélations bouleversantes)

Bon, parlons franchement : dire "non". Vous savez, ce mot tout simple, trois petites lettres, que tout le monde utilise quotidiennement sans problème. Enfin, tout le monde sauf moi, et autres mortels qui peut-êtrese reconnaitront. 

Avant mon burn-out, j’étais une véritable "Yes Woman". Le genre de personne qui dit oui à tout, même quand ce "oui" est suivi d’une envie de me rouler en boule sous mon bureau avec une tasse de thé et de pleurer un peu. Un vrai talent, vraiment.

Alors, pourquoi étais-je une "Yes Woman" invétérée ? Parce que, dans ma tête, dire non, c’était comme avouer que j’étais une imposture, mieux, une incapable.

Imaginez la scène : moi, Emily, en train de dire à mon manager : « Non, je ne peux pas prendre ce projet supplémentaire, mon cerveau ressemble déjà à un plat de spaghetti trop cuit. »

Il aurait probablement levé un sourcil, pris un air dramatique digne d’un film de Woody Allen et m’aurait dit : « Emily, tu es la meilleure, tu peux tout gérer. » Et moi, évidemment, j’aurais répondu : « Oui, bien sûr, je gère ! », tout en pensant secrètement : Je vais mourir avant la fin de la semaine.

 

Apprendre à dire non : Fixer des limites sans (trop) culpabiliser

Je me suis longtemps crue invincible, un peu comme un super-héros du bureau. J’imaginais que si je disais "non", je perdrais ma cape et tout le monde verrait à quel point je ne suis pas à la hauteur, une humaine qui fatigue (horreur !).

J'étais convaincue que dire "non" ferait de moi la reine de l’incompétence, la duchesse du "je ne gère rien". Mais voici le plot twist : dire "non" ne fait pas de vous un incompétent ! C’est même un super pouvoir !

Après mon burn-out, j'ai découvert que dire "non" était, en fait, un acte de pure auto-protection.

C’est comme porter un casque en vélo : au début, ça a l'air idiot, mais quand un pigeon vous fonce dessus à toute vitesse, vous êtes plutôt content d’avoir ce casque. Eh bien, dire "non", c’est un peu la même chose pour votre cerveau. Ça protège.

Dire "non" m'a permis de me concentrer sur ce qui est réellement important.

C’est dingue, mais une fois que j'ai commencé à poser des limites, j’ai retrouvé de l'énergie.

Avant, j’étais tellement épuisée que même mon ombre avait l’air fatiguée. Mais maintenant, je dis "non" comme une reine, avec la même fierté que si j'avais inventé la machine à café.

 

La réévaluation des priorités 

Ah, le burn-out. Ce merveilleux cadeau de la vie qui vous force à prendre un moment pour réfléchir à ce qui compte vraiment.

Avant ça, ma vie était centrée sur le travail et la performance. C’était simple : si j’accomplissais des choses, je valais quelque chose.

C’est un peu la règle tacite dans notre société, non ? Ton boulot, c’est ta vie. Si tu ne bosses pas 60 heures par semaine, es-tu vraiment une personne ? Spoiler : oui.

Puis, après m’être cognée contre le mur géant du burn-out (je ne le recommande surtout pas), j’ai pris un moment pour réévaluer mes priorités. J’ai découvert un truc incroyable : la vie ne tourne pas uniquement autour du travail. Je sais, c’est choquant. Vous pouvez prendre quelques secondes pour vous en remettre.

Tout tournait tellement autour de mes responsabilités professionnelles que j’avais oublié de prendre soin de moi. C’est fou, non ? J’avais négligé ma santé, mon bien-être, mes relations, et même mes passions (vous savez, ces trucs que vous faites juste parce que ça vous rend heureux, et non parce qu’il y a un objectif précis à atteindre).

Donc, j’ai dû reprogrammer mon cerveau. J’ai compris que ma valeur ne résidait pas uniquement dans mes réussites professionnelles (allez, respirez). J’ai commencé à réaliser que prendre soin de soi, entretenir des relations significatives et… je ne sais pas… vivre, c'était tout aussi important. Et croyez-moi, c’est une révélation digne d’un épisode final de Seinfeld.

 

Reconnecter avec mes passions : Ou comment j'ai ressuscité la personne qui savait ce qu'était le plaisir

Vous vous souvenez de cette époque lointaine où vous aviez des hobbies, des passions, des choses que vous faisiez juste pour le plaisir ? Ouais, moi non plus. Avant mon burn-out, tout ce qui comptait, c’était le boulot. J’avais tellement de trucs à faire que même ma to-do list avait une to-do list.

Mais après avoir frôlé le précipice de l'épuisement total, j’ai redécouvert mes passions. Oui, j’avais des passions. C’est comme découvrir une vieille boîte de souvenirs dans le grenier, sauf qu’à l’intérieur, vous trouvez des morceaux de vous-même que vous aviez totalement oubliés.

Lecture, dessin, flâner dans la nature… toutes ces petites choses qui me faisaient vibrer autrefois étaient passées à la trappe.

Mais maintenant, je les ai ramenées dans ma vie, et franchement, c’est un peu comme revivre une seconde jeunesse, mais sans les boutons d'acné.

Reconnecter avec mes passions a été essentiel pour retrouver un équilibre. Et devinez quoi ? Travailler n’est pas la seule activité qui procure du bonheur ! Qui l’aurait cru ? Quand j’ai recommencé à faire des choses pour le plaisir, mon bien-être a fait un bond. Comme quoi, la guérison, c’est parfois aussi simple que de lire un bon bouquin, assise sous un arbre, en essayant de ne pas penser à ce foutu e-mail que vous avez oublié d'envoyer.

Mon conseil ultime ? Dites "non", mangez des cookies, et ne laissez personne vous voler vos passions ni votre précieux temps

Au final, je crois que la plus grande leçon que j’ai apprise, c’est qu’il est essentiel de dire "non", de prendre du recul, et de faire ce qui vous rend heureux.

Sérieusement, la vie est trop courte pour dire oui à tout, et encore plus courte pour ne pas manger de cookies tout en prenant du temps pour soi, pour ces plaisirs simples de la vie.

Alors, mes cher(e)s, prenez bien soin de vous. Reconnectez-vous vraiment à vos passions. Et surtout, apprenez à dire "non" avec le même enthousiasme que si vous refusiez un vol en classe économique pour une place en première. Parce que, franchement, vous méritez la première classe dans votre propre vie.


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